Quelle place laisse-t-on dans l’espace et le temps scolaires à l’art et à l’art d’apprendre ? C’est peut-être aussi en ces termes qu’il faut poser la question du contenu de la journée des enfants, de tous les enfants. Mais au-delà des apprentissages, si l’on voit l’école en miroir de la société, ou inversement, alors poser cette question conduit à une autre : quelle place laisse-t-on dans l’espace et le temps de nos vies à l’invention, à l’imaginaire, au jeu et au mystère ? Ne serait-ce pas ce qui fait de nous des êtres vivants ?

Biographie de l'auteur

Martin Galmiche suit des études d'ingénieur en sciences de l'eau et de l'environnement à l'Institut Polytechnique de Toulouse, puis soutient une thèse de doctorat en mécanique des fluides à l'Institut de Mécanique des Fluides de Toulouse (CNRS) sur la turbulence, les courants et les ondes internes en géophysique. En tant que moniteur en école d'ingénieur, il suit en parallèle de sa thèse la formation pédagogique du CIES de Toulouse (Centre d'Initiation à l'Enseignement Supérieur). Il poursuit ses travaux de recherche en géophysique comme post-doc en Angleterre (University College London) puis à Grenoble auLaboratoire des Écoulements Géophysiques et Industriels (CNRS). Il pratique aussi le piano et l'accordéon comme accompagnateur de chorales de jeunes, membre du groupe La Cerise (chanson), et travaille l'improvisation. Il se forme au métier de musicien intervenant en école primaire au CFMI de Lyon. Il travaille actuellement au Conservatoire de Lyon comme musicien intervenant dans plusieurs écoles primaires, et comme pianiste accompagnateur de cours de danse jazz. Il enseigne le piano à des élèves débutants d’école primaire dans le cadre d’un dispositif intitulé « La Cité des Pianistes ». 

Dans la collection Entre-Deux il a publié en 2011 Des ponts et, en 2012, La solidarité, les silences et les cris