Le jazz, ce n'est pas seulement du rythme, c'est aussi de la mélodie, et parfois de la polyphonie. Cette valse en est l'illustration, puisque les deux chœurs peuvent se multiplier pour une improvisation finale. Une pièce où l'on comprend ce que « faire chanter la phrase » veut dire. Les paroles sont de Sylvie SCHŒPFLIN, la musique de Laurence SALTIEL, l'arrangement de Didier GORET.

Informations supplémentaires
Cette partition fait partie d'un recueil de huit chansons. On aurait tort de se fier à la simplicité des paroles et à leur légèreté. Elles relèvent de la badinerie (très en vogue au XVIIème siècle et XVIIIème siècle) ou mieux encore de la bagatelle, cette « composition musicale vive, légère et brève », dans l'esprit de ce que savent faire les bateleurs. Et pour chanter les « bagatelles » de Laurence SALTIEL, il faut être un peu acrobate du contretemps, jongleur de mots, saltimbanque de l'onomatopée. Ces chansons demandent un effort musical soutenu. Mais pour ceux qui en font le choix, le plaisir des enfants comme celui du public est assuré. Créées à Genas et au festival de jazz de Rive de Gier, elles confirment que les difficultés ne sont jamais un obstacle quand l'intérêt musical est en jeu. Gage supplémentaire de qualité : six arrangements sont de Didier GORET (Chamalow, Vivement la récré, Les canaillous, Valse des nuages, Le jardin de nains, Recette de chansons) et deux, de Jean GOBINET (On n'achète pas les sentiments, Mon amhippopotame). Ce n'est pas non plus pour les musiciens une promesse de facilité. Mais pour eux comme pour les enfants, le plaisir est au rendez-vous.

Orchetsration : 2 chœurs d'enfants, piano, basse, batterie