Cette pièce utilise la voix dans un registre prédominant : l'éclat de l'émission vocale. L'oeuvre n'offre pas un texte duquel on pourrait tirer l'intelligibilité narrative ou descriptive. Il y a des mots, ou plus généralement des phonèmes choisis pour leur vertu sonore, les consonnes étant mises en valeur par rapport aux voyelles. La prédominance est accordée ici à la voix-instrument dans un jeu de dialogue avec un ensemble de percussions simples à définir (sons de hochet, métallique un peu fêlé, grave, de bois).

Aspects techniques et pédagogiques
La brieveté de la pièce permet de solliciter les enfants sur un effort de concentration maximum, où la qualité de la prestation vocale est conditionnée par leur engagement physique. Le jeu musical, plus que jamais, est conditionné par le jeu du corps qui porte la voix au-delà d'elle-même. Il s'agit bien de Musique ET Théâtre : en lien avec ce qu'ont développé les musiciens de l'ATEM (dont Marie-Hélène FOURNIER a fait partie).

Informations supplémentaires
Le travail avec les enfants concerne avant tout le registre vocal, moins sur un plan de justesse mélodique que sur la précision dans l'élocution et la richesse de la sonorité. L'absence de «sens» clairement défini par le texte renforce la nécessité de faire de cette oeuvre un réel jeu (et non un exercice).

Un enregistrement sonore de la pièce est disponible en téléchargement.