Cette pièce de Philippe Mion a été écrite comme une proposition musicale pour la danse. Elle est conçue pour des instrumentistes qui peuvent être des enfants d'une classe d'école primaire, quant à l'autre partie exécutant la danse, elle peut s'adresser à une école de musique et de danse : on retrouve ici le souci du compositeur de faire entrer immédiatement les enfants dans l'essence de la musique et dans son sens, quel que soit leur niveau de pratique. Elle ne comporte pas de partie vocale, mais des sons vocaux peuvent être distribués aux interprètes en fonction de leur disponibilité. Une longue note d'introduction explique non seulement les graphismes et codages utilisés, mais la démarche pour aider aux différentes attitudes de jeu. Prévue pour 16 instrumentistes de base, toute adaptation de l'effectif est possible moyennant quelques aménagements.

Aspects techniques et pédagogiques
Comme pour la partition « Menus quiproquos » du même compositeur, également éditée par Mômeludies, l'approche de l'instrument mêlant la technique classique et l'exploration d'autres modes de jeu liés aux capacités d'un corps sonore spécifique font de cette pièce une œuvre ressource de choix pour aider les élèves d'une école de musique à s'approprier la richesse de leur instrument. Aucune indication chorégraphique n'est proposée, ce qui laisse une grande place à l'invention du geste dans l'espace. La pièce peut être jouée avec ou sans chef. Par contre la répartition des sons dans l'espace doit être abordée avec soin, à la fois pour l'écoute musicale générale que pour l'interaction entre les danseurs et les instrumentistes.