Pièce de Stéphane Borrel pour rhombes, écrite en 2009 pour les Percussions de Treffort de Résonance contemporaine et créée le 19 novembre 2009 sous la direction d'Alain Goudard au Théâtre de Bourg, dans le spectacle "Hoditori" pour les 30 ans de l'ensemble.
En partenariat avec Résonance Contemporaine.
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La Traversée de la Manche
Pièce de Stéphane Borrel pour rhombes, écrite en 2009 pour les Percussions de Treffort de Résonance contemporaine et créée le 19 novembre 2009 sous la direction d'Alain Goudard au Théâtre de Bourg, dans le spectacle "Hoditori" pour les 30 ans de l'ensemble.
En partenariat avec Résonance Contemporaine.
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Compositeur | Stéphane Borrel |
Année de création | 2009 |
Année d'édition | 2019 |
Lieu de création | Théâtre de Bourg-en-Bresse |
Niveau | Débutant |
Age des enfants | Cycle 1 à 3 |
Nombre d'enfants | Pièce écrite pour 6 interprètes |
Notation musicale | Graphique |
Style | Contemporain |
Forme | Forme libre |
Enfants instrumentistes | Instruments fabriqués |
Contenu de la partition | Conducteur + explications |
Nombre de pages | 8 |
Thèmes | Aviation, rhombes, Blériot, mer, instruments fabriqués |
La pièce de Stéphane Borrel est prévue pour un groupe de 6 joueurs de rhombes. Si la plupart des pièces du catalogue Mômeludies s’adressent à des effectifs de l’ordre d’une classe, autrement dit entre 20 et 30 élèves, il est intéressant qu’un compositeur choisisse, pour des enfants d’établissements scolaires, de leur proposer des pièces pour effectifs restreints et pas seulement pour l’ensemble de la classe. Stéphane Borrel ne propose pas, avec La Traversée de la Manche, une formule « orchestre à l’école », mais plutôt un « Sextuor à l’école ».
Il en va de même avec d’autres pièces du répertoire, par exemple celles mettant en jeu des instruments numériques tels que le smartphone ou la tablette, pouvant être exécutées par des groupes allant de 2 à 5 ou 6 joueurs. De ce fait l’organisation d’un concert peut s’enrichir de prestations musicales diverses correspondant aux goûts et capacités des enfants, et aussi à l’invitation aux travaux de groupes développant une pratique où l’autonomie a sa place.
Le petit nombre d’exécutants a en outre des vertus pédagogiques certaines, invitant les participants à une plus grande responsabilité et donc une plus grande concentration dans ce qu’ils ont à faire. Ils ne peuvent dissimuler un jeu approximatif et fantaisiste en se cachant dans la masse des joueurs. Comme on le devine aisément, la pièce exige de travailler en permanence avec l’écoute, et ne peut se satisfaire de mouvements désordonnés, vagues, incontrôlés, éparpillés. La difficulté n’est pas dans la complexité technique du geste, mais dans sa conduite permanente par rapport au phénomène sonore qu’elle génère.
La notice sur la construction des rhombes rédigée par le compositeur est très précise : si les instruments demandent à être confectionnés avec soin, la difficulté n’est pas hors de portée des enfants et leur demande avant tout, là aussi, du soin plus qu’une grande habileté technique.
Le thème de la pièce est particulièrement riche de prolongements : on devine sans peine toutes les pistes parallèles qui pourront être développées par les enseignants, sur le plan historique, sur le plan technique, sur les conséquences géopolitiques à l’époque.
Gérard Authelain.