Na ka nonoroa

Avec Na ka nonoroa (« je l’écoutais prier »), Robert Pascal nous entraîne à la découverte d’un peuple du Pacifique Sud. Oeuvre créée par les Percussions de Treffort en 2009.

Préface de Gérard Authelain et Alain Goudard

En partenariat avec Résonance contemporaine

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Fiche technique

Compositeur Robert Pascal
Année de création 2009, par les Percussions de Treffort
Année d'édition 2018
Lieu de création Ain
Niveau Voix : à partir du cycle 2 de l'école élémentaire / Perc. : à partir du cycle 2 de conservatoire
Nombre d'enfants Classe
Style Contemporain
Langue Iles Salomon
Style vocal Parlé
Enfants instrumentistes Corps sonores et percussions
Nombre de pages 4
Thèmes Océanie, Mélanésie, Pacifique, Percussions, corps sonores

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Avec cette oeuvre, Robert Pascal nous entraîne à la découverte d’un peuple du Pacifique Sud. Des hommes d’une société des Iles Salomon, celle des Aré’aré devenus célèbres par la beauté de leur musique. En effet, la musique cet archipel peut être considérée comme étant parmi la plus riche de la Mélanésie. A l’intérieur des Iles Salomon la musique instrumentale la plus variée est jouée sur l’Ile de Malaita, et parmi les peuples de cette île, les Aré’aré se distinguent par la diversité des genres musicaux et l’étendues de leur répertoire.

Les couleurs instrumentales, les timbres que Rober Pascal propose de mettre en œuvres dans cette pièce, font écho à la musique instrumentale des Aré’aré, où se mêlent les instruments en bambou, les flûtes de pan, flûte traversière, tambours à fente, la cithare à bouche, et le chant. Quand on se rassemble chez les Aré’aré, un mot est important : « mener ». Il faut mener toutes les choses en accord avec tous les sens que ces choses contiennent. La musique, c’est comme la parue de fête : elle va droit au cœur des gens.

Lorsque nous nous sommes aventurés avec les Percussions de Treffort, dans « Na Ka nonoroa », titre extrait des paroles d’un chant de divination, nous avons travaillé en essayant de nous rapprocher de cette manière d’être en musique des Aré’aré, de mener ensemble cette musique. Le chant tient une place centrale, car à l’origine de toute pièce instrumentale, il y a le chant. On chante d’après un oiseau ou toute autre chose et on transforme le chant en une pièce pour instrument en bambou. Là aussi, Robert Pascal a fait en sorte que la parole soit aussi la source et l’élément central qui sous-tend le déroulement de « Na Ka nonoroa ».

Alain Goudard

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