Le thème de celui qui préfère la récréation à l'école est vieux et toujours actuel. La chanson à l'école de Jules Ferry comme les images d'Epinal ne se sont pas privées, en leur temps, de brocarder celui qui préférait les champs et les buissons aux tables de multiplication. Dans la mesure où les paroles de cette chanson sont écrites par des enfants, on devine que le système de valeurs n'est pas tout à fait le même.

Informations supplémentaires
Cette partition fait partie d'un ensemble de quatre chansons qui peut être pris intégralement ou scindé : Les papas et les mamans, Le petit chaton, Les écoliers paresseux, Chanson gaie. Les textes ont été composés par des enfants dans le cadre d'ateliers de création de chansons à l'école, puis confiés à Jef Gilson qui en a réalisé la musique et l'arrangement. Toutes ces pièces sont une bonne approche du jazz. Faut-il rappeler que Jef Gilson a été l'un des réalisateurs d'une méthode d'harmonisation qui a fait date à une époque où les novices n'avaient pas grande littérature à se mettre sous leurs doigts d’instrumentistes.

Rien n'empêche que d'autres enfants, sur les mêmes mélodies et arrangements, écrivent d'autres textes. Le compositeur encourage vivement la démarche, qui est d'ailleurs pleinement conforme à l'esprit d'invention du jazz.

Orchestration : voix (seconde voix ad lib.), saxophones alto, saxophone ténor, saxophone baryton, trompette, trombone, clavier, basse