Victor FLÜSSER a composé à partir de très courts poèmes japonais, 9 pièces correspondant chacune à des intentions précises : travail sur les variations de timbres, sur le contrôle des glissandi, sur l'articulation des matériaux sonores, sur les respirations... On risquerait volontiers le mot d'« Etudes », non pas au sens d'exercices donnant de la pédagogie une image réductrice, mais dans la lignée de ces études composées par Chopin, Listz, Debussy, rappelant qu'en musique, travail et plaisir de jouer peuvent aller de pair.

Aspects techniques et pédagogiques
La présentation indique que chacune de ces pièces, pour être brèves, n'en nécessite pas moins un important travail. Si toutes ne présentent pas de difficultés techniques particulières, elles appellent à une grande précision dans leur préparation et à une grande concentration dans leur exécution.

Informations supplémentaires
Ces pièces, comme certaines autres du catalogue Mômeludies s'accommodent mal de grandes salles et s'inscrivent plutôt dans un registre de musique de chambre. Dans le cas d'une présentation publique dans une grande salle, une sonorisation sera nécessaire pour «relever» le niveau sonore, mais sans altérer la couleur musicale. Un soin artistique tout particulier devra être apporté pour cette opération qui est un problème musical et non une question de seule technique.

Orchestration : choeur d'enfants, un narrateur,  pas d'instrumentation