Mots lointains

Camille ROY a choisi pour les enfants quelques haïkus traditionnels japonais présentés par Jean-Hugues Malineau et accessibles dans un livre publié par Albin Michel sous le titre “Paroles du Japon”.

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Fiche technique

Auteur Jean-Hugues Malineau
Compositeur Camille ROY
Année de création 2009
Lieu de création Lyon (Rhône)
Niveau Avancé
Nombre d'enfants 30 enfants environ
Durée 15 minutes
Notation musicale Conventionnelle
Style Contemporain
Forme Forme libre
Nombre de voix d'enfants 1 voix
Langue Français
Style vocal Chanté
Accompagnement Instrument
Instrumentistes extérieurs Orgue
Contenu de la partition conducteur
Nombre de pages 28
Thèmes Fables et poésies

En savoir plus

Cette pièce de Camille ROY fait partie d'un ensemble d'œuvres commandées par Mômeludies et l'Institut Français d'Art Choral (IFAC) à 6 compositeurs, au terme d'un constat faisant apparaître que les enfants ignoraient de plus en plus quelle pouvait être la splendeur des orgues. Le document de lancement résumait ainsi le projet : « A une époque où la pédagogie musicale insiste avec raison sur le son et ses multiples composants, il apparaît que la fréquentation d'un orgue avec tous les éléments entrant dans la genèse d'un son appelé par une touche de clavier, la richesse des combinaisons de la registration, la trajectoire dans un lieu donné jouant sur les réverbérations naturelles, la précision de la facture de chaque tuyau en fonction du timbre recherché, (et l'on peut multiplier les sources d'émerveillement) permet de récapituler une somme considérable de données abordées en physique aussi bien qu'en histoire de la musique ou en éveil au monde sonore ».

Aspects techniques et pédagogiques
Camille ROY a choisi pour les enfants quelques haïkus traditionnels japonais présentés par Jean-Hugues Malineau et accessibles dans un livre publié par Albin Michel sous le titre “Paroles du Japon”. L’introduction à ces poèmes écrite par le traducteur est une bonne approche de l’œuvre musicale du compositeur : « Réalisant la fusion du cœur et des sens, du spirituel et du prosaïque, sans préjugé affectif ou moral, chaque fragment de l’œuvre est le reflet fugitif du monde que le poète parcourt en toute saison ». Les haïkus chantés par les enfants le sont a cappella, restitués dans une écoute totalement dépouillée de ce qui pourrait en ôter la portée. D’autres haïkus sont confiés exclusivement à l’orgue, qui intervient alors comme le chemin que l’on parcourt pour aller de l’un à l’autre, temps de méditation, d’intériorisation, appelant à une plus grande présence au monde et à soi-même, sans doute une de ces voies vers la sagesse millénaire que nous apprennent les pays d’orient.

Informations supplémentaires
Il est intéressant d’avoir une pièce dont les voix dialoguent avec l’instrument, ce qui peut apparaître une facilité pour les répétitions, mais est en réalité fort trompeuse lorsqu’il s’agit de l’exécution où la qualité vocale ne peut souffrir aucune dissimulation. Le lieu où une telle composition est donnée est un élément important pour aider l’auditeur à entrer en résonance avec elle.

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